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E-procurement

Publicprocurement.be est le site portail des marchés publics du SPF Stratégie et Appui, en collaboration avec le Service des marchés publics de la Chancellerie du Premier ministre.

Intro

Sur ce portail, les fonctionnaires et les entreprises peuvent trouver toutes les informations (manuels, exemples de documents, contacts, etc.) sur les différents aspects des marchés publics, en commençant par la législation jusqu'au traitement électronique des marchés publics.

Les 10 erreurs les plus courantes dans les marchés publics

Préparer un bon dossier n’est pas une chose facile. Quelques conseils peuvent vous y aider. Ainsi, lisez attentivement le Cahier Spécial des Charges avant une réunion d’information. Mettez également à profit cette réunion en y posant les questions et en y demandant les éclaircissements nécessaires. Soyez présent lors d’une visite obligatoire des lieux. Commencez suffisamment tôt à rédiger la demande de participation/l’offre. Vérifiez attentivement si tous les documents demandés sont effectivement joints à la demande de participation/l’offre. Évitez les erreurs d'écriture et de calcul. Chaque marché est spécifique, n'en faites pas un travail de routine ! En cas de doute, n'hésitez pas à contacter le pouvoir adjudicateur repris dans le Cahier Spécial des Charges. Assurez-vous de lire attentivement les illustrations des erreurs les plus couramment commises.

Irrégularité au niveau de la signature

  • La signature du rapport de dépôt/de l'offre est manquante.
  • Signature de l’offre par une personne non habilitée (selon les statuts de l’entreprise ou le mandat).
  • Signature électronique non conforme aux exigences en matière de signature électronique qualifiée.
  • Signature de l’offre au moyen d'une signature scannée non acceptée.

Non-respect des critères d’exclusion et/ou de sélection

  • DUME (Document Unique de Marché Européen) manquant/incomplet pour le soumissionnaire et/ou pour les tiers à la capacité desquels il est recouru.
  • Engagement manquant de la part d'autres entités lorsqu'un soumissionnaire souhaite se prévaloir de la capacité de ces autres entités.
  • Extraits de casier judiciaire manquants ou trop anciens.
  • Attestations manquantes ou périmées en matière d’obligations à la sécurité sociale et de fiscalité (entreprises étrangères).
  • Mentionner des références non pertinentes ou périmées.
  • Absence d'habilitation de sécurité ou période de validité expirée.
  • Absence de preuve de l'agréation demandée ou période de validité expirée.

Erreurs dans le métré récapitulatif ou l’inventaire

  • Inventaire ou métré récapitulatif incomplet joint à l’offre.
  • Modification des quantités présumées, malgré interdiction dans le Cahier Spécial des Charges.

Irrégularité de fond

  • Imposer et ajouter à l’offre de propres conditions (de vente) en contradiction avec les règles générales d’exécution et le Cahier Spécial des Charges.
  • Émettre des réserves p.ex. en ce qui concerne l'exécution ou les délais de paiement.
  • Constituer un cautionnement qui n'est pas inconditionnel (par exemple, en raison d'une limitation de sa période de validité).
  • Période de garantie plus restreinte que celle demandée par le Cahier Spécial des Charges.
  • Délai de validité de l'offre insuffisant, alors que ce délai est clairement stipulé dans le Cahier Spécial des Charges.

Non-respect des règles linguistiques

  • Langue de l'offre non conforme aux dispositions du Cahier Spécial des Charges.
  • Annexes techniques rédigées en anglais sans que le Cahier Spécial des Charges ne le permette explicitement.

Documents demandés manquants

  • Statuts et mandats manquants.
  • Le volet administratif et financier mélangé au volet technique et logistique.
  • Oublier d’envoyer l’original lors d’une offre sur support papier.

Formule de révision des prix erronée ou déclaration erronée des prix et/ou indices

  • Utilisation d'une formule de révision de prix erronée (non conforme au format spécifié dans le Cahier Spécial des Charges).
  • Des prix arrondis pour lesquels le total de l'addition n'est pas correct.
  • Oublier de définir les indices utilisés pour la révision des prix ou indices qui ne correspondent pas à l'objet du marché.
  • Refus systématique de vérification des prix et/ou de contrôle de prix.
  • Mentionner des prix à des endroits où ils ne peuvent pas figurer (p.ex. dans le volet technique).

Lecture erronée ou insuffisante des documents d marché

  • Offre introduite trop tard ou selon des modalités erronées (p.ex. adresse erronée).
  • Délais de livraison ou d'exécution manquants ou partiels (« environ » x semaines).
  • Confusion entre jours calendriers et ouvrables.
  • Période de congés (annuels) pas indiquée.
  • Mauvaise utilisation des modèles par les entreprises (numéro de Cahier Spécial des Charges erroné, références, etc.).

Ne pas tenir compte des rectifications

  • Ne pas tenir compte des avis d’errata ou de rectification (p.ex. via e-Procurement/BDA).
  • Ne pas annoncer, dans les délais, des erreurs trouvées dans le Cahier Spécial des Charges.

Non-conformité aux spécifications techniques

  • Liste de questions techniques, matrice de conformité pas remplie ou incorrectement remplie.
  • Non-conformités techniques.
  • Remarques dans la matrice d'évaluation qui ne sont pas en conformité avec l'information jointe à l'offre.

Le code de déontologie

Dans l'exercice de ses fonctions, un membre du personnel du ministère de la Défense entre parfois en contact avec des opérateurs économiques, directement ou indirectement, d’une manière ou d'une autre, dans le cadre de procédures d'acquisition (achat, location, location-vente, leasing,…), de la mise en œuvre et/ou du suivi, ou dans le cadre de programmes de recherche et/ou de développement, etc.

Le cas échéant, les règles de conduite suivantes doivent être respectées :

1. Lorsqu’un membre du personnel du ministère de la Défense, dans l'exercice de ses fonctions, a connaissance de données confidentielles, il est tenu au secret et doit faire preuve de discrétion, tant lors des contacts avec les opérateurs économiques que dans son environnement professionnel et privé. Il veillera donc à ce qu'un tiers n'ait jamais accès aux données confidentielles en sa possession. Cette disposition reste d'application même après la cessation (définitive) des fonctions de l'agent.

2. Dans l'exercice de ses fonctions, le membre du personnel du ministère de la Défense ne se laissera pas guider par des intérêts privés. En outre, s'il a un intérêt, personnel ou par personne interposée, avec l'un des opérateurs économiques candidats et/ou soumissionnaires et/ou participants, il n'interviendra ni dans la préparation, ni dans la passation, ni dans l’attribution, ni dans l'exécution du marché. Dans le cadre de la réglementation des marchés publics, il est notamment fait référence à l’article 6 de la loi du 17 juin 2016 relative aux marchés publics et à l’article 9 de la loi du 13 août 2011 relative aux marchés publics et à certains marchés de travaux, de fournitures et de services dans les domaines de la défense et de la sécurité.

3. Le membre du personnel du ministère de la Défense exercera ses fonctions avec loyauté, diligence, intégrité et impartialité.

4. Tous les actes et écrits seront correctement préparés, tant par écrit que sous forme numérique, de sorte qu'il ne puisse y avoir aucun soupçon de faux en écritures ou sur d'autres supports durables ou de fraude informatique.

5. Il n’y aura de prise de contact et de rencontre avec les opérateurs économiques que si le service le requiert et au nom du ministère de la Défense.

Circulaire. - Marchés publics - Déontologie - Conflit d'intérêts - Mécanisme du tourniquet
(`revolving doors')